1885 : Après la conférence de Berlin les frontières furent fixées, de manière très arbitraire, mais les blancs n’eurent plus guère besoin du soutien des rois locaux. Le marchandage colonial découpe le Congo, tire des frontières au cordeau, au mépris de toute réalité historique, culturelle, ethnologique.
1887 : l’abolition de l’esclavage au Brésil (dernier pays qui le pratiquait encore) met fin à la traite.
1887-1889 : au cours de sa 4e expédition, H. M. Stanley réussit enfin la jonction Congo Nil, mais l’expédition, qui était de 626 hommes au départ n’en comptait plus que 225 à l’arrivée à Bagamoyo.
Traite : à l’époque de la Mission, un homme vaut chez les Mbochis 5 pagnes et 3 fusils, une femme 10 pagnes, cinq fusils et un baril de pondre de 6 kilos.
Taux de l’époque :
3 gros cauris (ou 6 moyens, ou 12 petits) 1 barrette
Légumes par cauris selon quantité
Silex 1 barrette
Poudre (3mesures (100g) 1 barrette
Sel (3mesures (100g) 2 barrettes
Natte 2 barrettes
Régime de bananes 2 barrettes
Poule 2 barrettes
Poisson (3 kilos) 2 barrettes
Tabac (le rouleau) 2 barrettes
Manioc (20 kilos) 2 barrettes + 1 mesure de poudre
Bouteille vide blanche 3 barrettes
Poterie, marmite 6 cauris
Pagne 4 à 5 barrettes
Huile (3litres) 4 à 5 barrettes
Vin de palme (10 litres) 4 mesures de poudre
Fusil 60 à 150 barrettes
(Rapport de Ponel, successeur de Froment, en 1885)
1889 : Thiviers au Congo.
1889 : Dolisie, résident Français à Brazzaville, envoie un fonctionnaire dans le haut-Congo et l’Oubangui. Uzac crée un poste, Bangui, qui doit être un jalon sur la route du haut-Nil, et qui met fin à la circulation des arabes dans la région.