1891 : Mizon au Nigeria, au Cameroun, au Congo. Fourneau au Congo

1897 : Savorgnan de Brazza est nommé gouverneur du Congo.

Les politiques coloniales : Grande-Bretagne : recherche du profit pour les sociétés  britanniques, et amélioration des conditions de vie des colonisés sans changer les systèmes traditionnels ; échecs sur ce dernier point : les nouvelles générations se heurtent aux chefs et à la tradition, France : nourri des principes de la Déclaration des Droits de l’Homme, les Français veulent intégrer et règlementer. Formation (francisation) et administration. Heurts avec les chefferies et les commerçants. Portugal : pense que ce qu’il a conquis lui appartient. Mais se tourne définitivement vers le Brésil, qui absorbe son excédent démographique et ses efforts. Belgique : le peuple belge ne partage pas l’impérialisme de son roi. On laisse faire les grandes entreprises, les missionnaires, on ne se préoccupe guère de former des cadres africains. Allemagne : jeune nation, surtout occupée à consolider son unité : urgence  vers les pays d’Europe centrale. Colonisation tardive, projet d’un chemin de fer ouest-est, Cameroun-Tanganyika jusqu’à la côte. La guerre de 14 met fin à ce projet.

En 1898 : La mission Marchand établit une liaison Congo-Oubangui-Nil. « J’ai failli mourir deux fois, mais cela ne constitue que des incidents de route » Le capitaine Marchand vient d’arriver à Fachoda. Congo, puis Oubangui, passage par le bassin du Bahr el ghazal et les rapides de Baguessé, arrive dans la vallée du Nil. Marchand revendique Fachoda pour la France, vive émotion en Angleterre, on frôle la guerre. Le Nil restera anglais.

En 1899 : 40 compagnies sont créées sur le territoire des 3pays du sud (Gabon, Congo ? Oubangui6Chari). Abus criants. Les agents exigent le caoutchouc de forêt. Le recrutement forcé alimente le portage à tête d’hommes, seul moyen de transport. Le portage devient une charge de plus en plus insupportable. Les agents commerciaux et administratifs sont isolés dans une atmosphère déprimante, maladies, taches inhumaines, brutalités de la part de certains, actes de sadisme.

Fin XIXe et début XXe : scandale des grandes compagnies concessionnaires, exploitant sans vergogne les ressources naturelle sans aucune considération pour les autochtones ? Commission d’enquête menée par Brazza, réduction des droits des compagnies en 1911.

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