Questions et réponses sur le transport public, bus et taxis :

  • Je me prépare à partir pour le Congo. Pourrais-je y conduire ?

Oui !!! La police Congolaise reconnaît les permis de conduire nationaux de beaucoup de
pays européens et américains. Pour éviter que votre permis original ne soit confisqué par
les policiers pour une infraction imaginaire (chose malheureusement courante), il est
conseillé de présenter toujours une photocopie authentifiée par un officier de la mairie. Si
vous séjournez pour longtemps au Congo, il est conseillé d’obtenir un permis de conduire
congolais dont le coût est d’environ 80 euros.
Pour éviter les problèmes avec la police routière, en dehors des papiers réglementaires
(dossier complet du véhicule et permis de conduire) qu’il faut toujours avoir avec soi,
veuillez observer attentivement deux règles : s’arrêter au stop et utiliser diligemment les
feux de signalisation. Les nouveaux venus sont toujours pris d’assaut les premières
semaines. Dernier conseil, ayez toujours votre pièce d’identité avec vous.

  • Peux-je importer mon véhicule personnel ?

Oui !!! Si vous arrivez en contrat et que vous bénéficiez d’une exonération « Hors Taxes »,
vous payerez seulement les frais de dossier et d’agence, environ xxxx euros mais si ce n’est
pas le cas, vous serez obligés de payer des frais de douane dont le montant serait de
l’ordre de 60% de la valeur de votre véhicule plus frais accessoires et de transport.

  • Est-il facile de trouver des pièces de rechange et un bon mécanicien ?

Comme toute chose au Congo, le véritable problème est de repérer les pièces de rechange
de bonne qualité. La majorité des constructeurs européens et japonais sont bien
représentés au Congo et les pièces de rechange abondent. Les prix sont, bien entendu,
deux fois plus élevés que ceux de l’Europe. Les marques américaines par contre sont quasi
absentes sur marché.

  • Est-il facile de louer une voiture ?

Oui !!! Dans toutes les grandes villes il est très facile de louer une voiture. Il existe
plusieurs sociétés spécialisées en location de voitures aussi bien pour les circuits
internationaux que nationaux.
Une page de ce site vous fournira quelques adresses.

  • Les taxis, sont-ils sûrs et faciles à repérer ?

Dans les villes du Congo et en particulier à Pointe-Noire, en dehors de l’aéroport et des
grands hôtels, les stations des taxis n’existent presque pas. Les taxis circulent
normalement et il suffit de faire un signe de la main pour en arrêter un. D’ailleurs les
taximen à la quête des clients sont souvent les premiers à vous faire signe pour vous
proposer leurs services. La course de taxi est fixée à environ 2,00 euro pour une course
dans le périmètre urbain et à environ 4,50 euros pour une course en dehors du périmètre
de la ville et à l’aéroport. Il est possible de consigner aussi un taxi pour un certain temps

mais il faut bien vous accorder au préalable sur le prix à payer. Ces tarifs sont
normalement doublés la nuit et plus précisément au delà de 21 heures.
Il existe un autre type de taxi dit « cent, cent » qui suit un itinéraire préalablement bien
défini mais qui assure, en réalité, une sorte de transport en commun. En effet, le taxi
prend les passagers allant dans un itinéraire déjà bien défini et les dépose chacun à un
arrêt demandé. A la descente d’un passager, il peut en prendre un autre. Le tarif à payer
par chacun des passagers est d’un peu moins de 0,25 euros.
Dans les grandes villes du Congo, les taxis sont très facilement repérables parce qu’ils
arborent les mêmes couleurs. A Pointe-noire, les taxis ont les couleurs Bleue et blanche.

  • Les transports publics sont-ils sûrs au Congo ?

Les transports publics dans les grandes villes comme Pointe-Noire sont assurés par des
minibus collectifs privés. Ils ont un itinéraire déterminé. Ils circulent souvent « à
tombeaux ouverts » de 5 heures du matin à 22 heures. Les prix sont d’environ 0,10 euro
par passager. A Pointe-noire, les minibus qui assurent le transport en commun ont les
couleurs Bleue et jaune.

  • Y a-t-il un autre moyen de transport au Congo ?

Le Congo dispose d’un important réseau de voies navigables qui permet d’atteindre
certains villages et villes inaccessibles par la route ou par avion. Le fleuve Congo par
exemple est navigable toute l’année. Deux agences étatiques ont le monopole de la
navigation fluviale, l’A.T.C. et l’A.C.C.F. Le fleuve Mossaka est aussi navigable pendant au
moins six mois l’année. De plus en plus des particuliers ont acquis des bateaux et se
lancent dans le transport fluvial.
Le Chemin de Fer Congo Océan ou CFCO qui relie les deux grandes villes du Congo,
Pointe-Noire et Brazzaville (510 km) représente une grande voie de communication au
Congo. En effet, ce pittoresque moyen de locomotion demeure la principale voie
d’échange des marchandises et de transport de voyageurs entre les principaux centres du
sud du pays. Il permet également de faire la jonction entre la mer et le fleuve Congo.
Ainsi, les marchandises arrivées par voie maritime au port de Pointe-Noire empruntent le
CFCO pour arriver à Brazzaville avant de prendre la voie fluviale en direction des villes du
nord du Congo, de la République Démocratique du Congo ou de la République
Centrafricaine.
Un dernier moyen de locomotion, l’avion, le plus cher bien entendu et dont les mesures
de sécurité exigées par les institutions internationales ne sont souvent pas observées.
Plusieurs compagnies assurent le transport aérien national et international utilisant des
avions généralement très vieux mais, il n y a pas d’autres alternatives.

Questions et réponses sur les formalités préalables :

  • Quoi faire pour obtenir un visa?

La République du Congo a plusieurs ambassades en Europe, sur les continents américain et
africain. Pour obtenir un visa touristique ou affaire on a besoin d’un passeport en cours de
validité d’au moins six mois, deux photos format d’identité et un certificat d’hébergement ou
lettre d’invitation et un billet aller et retour. Les frais consulaires coûtent environ 50 euros.
Ces derniers temps les ambassades demandent moins de documentation pour un visa
touristique. La réservation d’un hôtel est obligatoire si vous n’avez pas une invitation.

  • Quand vous arrivez au poste de contrôle de police, comment devez-vous vous comporter ?

Quand vous débarquez à l’un des aéroports des deux villes principales du Congo, Brazzaville et
Pointe-Noire, la compagnie qui vous a transportés vous fournie une carte de débarquement
qu’il faut remplir et remettre aux agents de la police de frontière avec le passeport. Dès l’entrée
dans l’aérogare, les passagers forment une file devant deux policiers qui vous reçoivent. L’un
s’occupe des étrangers et l’autre des nationaux. La chaleur de la salle va certainement vous
déranger, mai c’est le premier baptême. L’organisme a besoin d’un peu de temps pour
s’accoutumer à la température de l’Afrique équatoriale. Attendez votre tour pour vous
présenter devant le policier et profiter de ce moment pour vérifier si vous avez correctement
rempli votre carte. Si vous n’avez pas pu remplir certains endroits tels que les numéros de
téléphone de l’hôtel ou de votre contact, ne vous inquiétez pas, tout se passera très bien.
Gardez juste votre calme.
N’oublier pas votre carnet de vaccination contre la fièvre jaune qui vous sera demandé par les
officiers du contrôle santé qui sont très attentifs. Vous n’avez pas besoin de déclaration de
devises. Mais lorsqu’il s’agira de votre départ du Congo, il faudra vous attendre à ce contrôle.
Normalement, si vous sortez du Congo avec une somme d’argent supérieure à 770 Euros, il
vous faut au préalable obtenir une autorisation de la Direction Général du Crédit qui est situé
au centre ville. A défaut de cette autorisation, il vous sera demandé de payer une somme
d’environ 16 Euros par les services qui effectuent ce contrôle à l’aéroport qui vous délivreront
une autorisation.
Dernier avertissement, l’identification des bagages vous semblera un peu anormal, tout se
passe dans la confusion, ne vous inquiétez pas il suffit de vous mettre à la disposition d’un
bagagiste qui pour 2 euros vous assistera en identifiant le baguage qu’il transportera jusqu’à la
sortie de l’aérogare et vous évitera ainsi plusieurs tracasseries inutiles.

  • Vous perdez un bagage, comment devez-vous vous comporter ?

Si a votre arrivée vous n’arrivez pas à retrouver un bagage, ne paniquez pas. Vous trouverez
toujours un représentant de la société aérienne qui vous a transporté ou un autre agent de
l’aéroport qui vous assistera de quelque manière. Si en définitive le bagage n’est pas retrouvé,
contacter dans les 24 heures qui suivent l’agence générale de la société aérienne qui vous a
transporté pour faire le point de la situation. Seulement, ne vous attendez pas au
dédommagement rapide en cas de perte totale des bagages.

  • Quand vous arrivez à la douane, comment devez-vous vous comporter ?

En dehors des effets personnels, la douane congolaise admet en franchise sans déclaration un
appareil photo, une camera, une bouteille d’alcool ou vingt paquets de cigarettes. Si vous avez
un ordinateur, il faut prévoir 10 euro pour obtenir une autorisation temporaire d’importation
valable trois mois.
Dans tous les cas n’ayez pas peur !!! Même si vous avez quelque chose en plus, surtout de la
nourriture ou l’habillement, on trouvera toujours une solution.

  • Sorti de l’aéroport, comment vous rendre à votre hôtel ?

Une fois hors de l’aéroport, pas d’inquiétude, si votre société a oublié d’envoyer quelqu’un pour
assurer votre accueil ou votre ami n’a pas pu arriver à l’heure, vous pouvez prendre en toute
sécurité un taxi pour vous conduire à votre lieu de résidence. Les taxis sont disponibles à la
sortie de l’aéroport. Une seule chose demander et confirmer le prix de la couse. Il est d’environ
2 euros de l’aéroport au centre ville. Parfois certains taximen cherchent à profiter de
l’ignorance des nouveaux arrivés pour fixer des nouveaux tarifs.