A 10 km au sud de Pointe-Noire et du côté droit de la route goudronnée qui mène au Cabinda, des plages
idylliques offrent leur hospitalité aux amants du bel air marin.
Encore peu fréquenté, ce site est aujourd’hui l’endroit privilégié de la bourgeoisie ponténégrine et des petits
groupes d’expatriés qui viennent se bronzer au soleil et agrémenter leur week-end. Ceux qui, par bonheur, ont
eu ce privilège, peuvent a leur retour raconter à leurs amis d’avoir assisté au combat des géants tarpons de
l’océan Atlantique.
Le plus beau site balnéaire de la côte sud commence derrière les rochers de Djeno, une longue plage de sable fin
qui s’étend sur plusieurs kilomètres en se doublant avec la lagune Malonda pour se perdre à l’horizon bleuté.
Du haut de la pointe dominant la baie, avec un peu de patience on peut assister à la balade des grosses tortues
de mer, les maîtresses des lieux et seules habituées de ces houles.
Encore beaucoup attiré surtout par des baigneurs solitaires de fin de semaine, ces idylliques lieux naturels
feraient bien un grand plaisir aux groupes de vacances.
Les mutations sont lentes mais présagent un très radieux avenir touristique dans cette zone à l’image du
promoteur du « MALONDA Lodge » qui a pensé aux amants de l’Afrique paradisiaque et naturelle en créant ce
magnifique cadre de détente.
De l’autre cote de la route, toujours en allant vers le Cabinda, s’étend le Lac Nanga ou « lac aux papyrus » qu’on
atteint en suivant une piste qui descend brusquement vers le lac.
Au bout de la piste se trouve l’embarcadère d’où des piroguiers peuvent vous embarquer pour une croisière sur
le lac et visiter les fabuleuses lumières filtres à travers la forêt de papyrus.
Selon une légende locale, autrefois, un coq tout blanc apparu spontanément pour quelques jours sur le lac, mais
fut porté disparu après. Personne ne su s’il fut abattu ou dérobé par quelqu’un. Pour protester contre ce
mauvais acte, le lac se remplit d’insectes, de reptiles de tous genres, de touffes de papyrus et d’arbustes
punissant ainsi les pécheurs qui, pour se déplacer sur la surface de l’eau et pécher, doivent éviter
continuellement ces touffes flottantes.
Le lac qui regorge plusieurs espèces de poissons dont les tilapias, les carpes et les silures, vous offre aussi
l’opportunité de pratiquer la pêche sportive. Un restaurant satisfera vos besoins gastronomiques sous le toit de
sa paillote.
En poursuivant la route, juste à deux cent mètres du pont sur le fleuve Loémé se trouve une dernière surprise
gastronomique, un marché avec une multitude de paillotes érigées pour abriter des petits restaurants toujours
très animés surtout en week-end et spécialisés dans la préparation des « maboké », du poisson fourrés dans les
feuilles sauvages au feu de bois doux. Le fleuve Loémé situé à deux centaines de mètres de là est un endroit
idéal pour la pêche sportive en eaux douces.
Si l’on dispose d’un peu plus de temps et, moyennant un laissez-passer qui s’obtient facilement sur place, on
peut traverser la frontière et passer du coté du Cabinda où un grand marché qui se tient surtout les samedis
peut offrir au visiteur de grandes surprises.